Alexandre Brasseur, acteur – « Je veux être utile à cette cause ! »
6 avril 2021

À la télévision, il est Alex Bertrand, une des figures familières de la série Demain nous appartient, diffusée quotidiennement sur TF1. Dans la vie, Alexandre Brasseur est un fidèle du littoral méditerranéen, qui l’a vu naître du côté du Var avant de l’accueillir à Sète (Hérault), où il réside pour les besoins de tournage du feuilleton. C’est ici qu’il a pu découvrir la grande exposition itinérante de photographies « SOS MEDITERRANEE : un engagement citoyen » lors de son accrochage au Lycée de la Mer.
 

  1. Comment vous-êtes-vous intéressé à la tragédie qui se déroule en Méditerranée ?

Je suis un enfant de la Méditerranée. Ce drame, on le connaît depuis de nombreuses années. On sait tous que les côtes européennes de la Méditerranée sont en première ligne et que ça ne va pas en s’arrangeant.

J’avais entendu parler de l’Aquarius par les médias et puis, l’an dernier, j’ai rencontré SOS MEDITERRANEE lorsque la production de Demain nous appartient a remis un chèque à deux associations de sauveteurs en mer, SOS MEDITERRANEE et la SNSM. Dans les deux cas, vous êtes des citoyens qui sauvent des gens en perdition.

En tant que personnalité publique, je veux utiliser mes réseaux sociaux et ma notoriété pour partager une cause que je trouve noble. Par exemple, là, je viens de vous « tagger » en faisant une « story » sur Instagram. Avec une photo de Maud Veith. Ce n’est pas grand-chose mais au moins, si vous cliquez sur ce lien, vous tombez sur le site de SOS MEDITERRANEE. Vous pouvez faire un don, vous intéresser à ce qui se passe…
 

  1. Justement, pouvez-vous nous décrire cette photo de Maud Veith, qui vous touche ?

Elle résume le drame humain qui se joue sous nos yeux : l’immensité de la mer, le soleil que l’on devine sur le point de se coucher et donc la nuit qui arrive, synonyme d’autres dangers. On voit tous ces gens débordant littéralement du bateau en train de couler… Ces gilets de sauvetage sur l’eau, dont celui-ci, au premier plan, vide. On voit aussi les sauveteurs qui essaient d’aider, de protéger, de calmer. Et puis, là-bas, au fond, le bateau, l’Aquarius, l’espoir, la vie.

Avec cette photo, on est vraiment dans l’action mais on imagine très facilement que si on recule, on va se rendre compte que ce groupe de personnes, si proche, qui occupe tout l’espace sous nos yeux, n’est rien du tout dans l’immensité de la mer. On est au milieu de nulle part.
 

  1. Que peut faire un citoyen face à ce drame ?

Il y a d’abord ce que font les bénévoles de SOS MEDITERRANEE, qui est un véritable engagement, et puis on doit aussi contribuer en donnant de l’argent.

C’est bien que la société civile s’engage. Certes, cela demande du temps, de l’énergie aux bénévoles. Mais les associations peuvent être un vrai levier citoyen qui finit par faire bouger les politiques. Cela marche même si ça ne va pas très vite.

Pour ma part, quand une cause m’interpelle, je suis ravi de de participer. Je n’apporte pas grand-chose mais un petit soutien, en toute humilité. Je ne veux pas donner de leçons de morale.

Les prochaines dates de l’exposition itinérante :

* Du 4 mai au 14 mai au Lycée Jean-Baptiste Dumas à Alès 

* Du 18 au 28 mai au Lycée Le Garros à Auch

* Du 1er au 11 juin à la Chambre des Métiers et de l’Artisanat du Tarn à Albi  (ouvert au grand public)

* Du 15 au 30 juin au Square de la Maison des relations internationales à Montpellier  (ouvert au grand public) 

* Du 5 au 16 juillet au Conservatoire du littoral (site de l’Anse de Paulilles) à Port-Vendres  (ouvert au grand public)

* Du 19 juillet au 29 juillet au Mémorial de Rivesaltes (ouvert au grand public)

* Du 31 juillet au 23 août dans le hall de la Mairie de Foix dans le cadre du festival Ingénieuse Afrique (ouvert au grand public) 

* Du 8 octobre au 22 octobre au Lycée Christian Bourquin à Argelès-sur-Mer

À venir : Nîmes, Carcassonne et Toulouse

En savoir plus :  « SOS MEDITERRANEE : un engagement citoyen »

Texte : Lise, bénévole à SOS MEDITERRANEE

Photo : Jean-Pierre / SOS MEDITERRANEE